Avec « Un été pour Matisse » organisé l’été dernier dans huit musées de la ville, Nice s’est définitivement hissé au rang de destination culturelle, aussi bien sur le plan national qu’international avec près de 282 000 visiteurs. Tout l’été, de très belles expositions fleurissent un peu partout sur la Côte d’Azur. En voici une mini sélection…
A Nice d’abord, on ne peut manquer la magnifique rétrospective dédiée au célèbre photographe américain Steve McCurry, jusqu’au 21 septembre au Théâtre de la Photographie et de l’Image. Inutile d’être féru d’art et de photographie pour reconnaître et admirer l’une de ses plus célèbres photos, « L’Afghane aux yeux verts », prise en 1984 dans un camp de réfugiés de Nasir Bagh au Pakistan. Des ruines d’Angkor Vat à celles du World Trade Center, le photographe américain a sillonné le monde à la recherche d’histoires à raconter et de témoignages à transmettre. Son sens des couleurs, de la lumière, sa sensibilité et sa poésie ont porté son œuvre bien au-delà des frontières journalistiques, pour devenir une référence en photographie contemporaine. A voir absolument ! Plus d’infos sur www.tpi-nice.org
A Nice toujours, direction le Musée Matisse avec l’exposition « Nice, le rêve des odalisques », présenté jusqu’au 29 septembre. Cette nouvelle exposition apporte un nouvel éclairage sur le lien de Matisse avec la cité azuréenne, à travers le thème des odalisques, ensemble d’œuvres plus connues sous le terme générique de « période niçoise » (1917 – 1929). Elle rassemble des œuvres provenant de musées et d’institutions, tels le Museum Of Modern Art (MoMA) de New York, le Kunstmuseum de Solothurn (Suisse), le musée national d’art moderne, Centre CCI/Georges Pompidou, le musée d’art moderne de la Ville de Paris, le musée de l’Orangerie, de Paris, le musée départemental Matisse du Cateau-Cambrésis, les Ballets de Monte Carlo, ainsi que de collections particulières, notamment celle de la famille du peintre. Plus d’infos sur www.musee-matisse-nice.org
On met ensuite le cap sur Antibes. Jusqu’au 7 septembre, le musée Picasso consacre une exposition au nu et à la figure dans l’œuvre de Nicolas de Staël, artiste torturé du 20e siècle, qui a séjourné à Antibes de septembre 1954 à mars 1955. À partir de 1951 en effet, et jusqu’à sa disparition en 1955 (il se suicida depuis les falaises de la ville), Staël avait renoué, dans sa production, avec les grands thèmes de la peinture, et en particulier avec celui du nu et de la figure féminine. Plus d’infos sur www.antibes-juanlespins.com
Enfin, finissons par Monaco, avec l’incontournable « ArtLovers, histoires d’art dans la collection Pinault », jusqu’au 7 septembre 2014 au Grimaldi Forum. Cette incroyable exposition propose de relire 43 œuvres majeures de la collection Pinault à l’aune des liens, explicites ou secrets qu’elles entretiennent avec des œuvres antérieures. La notion d’intertextualité, d’art « au second degré », sert donc de fil rouge au choix des oeuvres présentées à Monaco, qui réunit certaines des pièces les plus célèbres de la Collection et des œuvres plus rares, voire inédites, dont une quinzaine n’a jamais été présentée lors de précédentes expositions. De la citation à l’allusion, de la référence à la parodie, de l’hommage à la critique, du détournement au remploi, de la transposition au remake, ArtLovers réunit les peintures, sculptures, installations, vidéos et dessins d’artistes de générations et d’origines géographiques. Troublant ! Plus d’infos sur www.grimaldiforum.com
Crédit photo, à la une : Exposition ArtLovers, histoires d’art dans la collection Pinault. ©Whataboutnice.fr
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